La toute récente affaire Sébastien DAVID n’a pas eu la même heureuse conclusion que celle d’Etienne GIBOULOT en 2014.
Quoique les deux sujets soient bien distincts, il s’agit toujours de la viticulture bio dans le collimateur de la justice et de l’administration.
Une justice et une administration en l’occurrence ultra-rapides voire expéditives. Qu’on en juge : après une bataille acharnée début 2019 pour sauver sa cuvée 2016 dont la teneur en acidité volatile a été jugée « hors normes » par la DGCCRF, malgré une contre-expertise favorable, le viticulteur dont le seul tort est de ne vouloir faire du vin qu’avec du raisin, est sommé depuis le 4 Juillet dernier de détruire les 2078 bouteilles incriminées…
Petite goutte d’acide supplémentaire, la préfète d’Indre et Loire a tweeté qu’elle accepterait que « les bouteilles puissent être proposées à des associations à vocation sociale ou environnementale »…
Pendant ce temps-là, Chablis (Yonne) vient d’être épinglée par Mediapart comme la commune de France dont les exploitants agricoles ont acquis le plus de pesticides en 2017 (199 tonnes), devant Lézignan-Corbières ((Aude, 181 tonnes), Sancerre (Cher, 160 tonnes) et Segonzac (Charente, 150 tonnes). Point commun entre ces quatre localités : on y exploite principalement de la vigne, l’une des cultures qui sollicite le plus de traitements.
Pour soutenir Sébastien DAVID :
https://www.gofundme.com/vignerons-libres-contre-injustices-administratives
J’aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. Une belle découverte et blog très intéressant. Je reviendrai m’y poser. N’hésitez pas à visiter mon univers. Au plaisir.
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Merci Angelilie.
Le vôtre n’est pas mal non plus. Il est indispensable de laisser place à la flânerie…
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